La conjoncture est favorable à l’achat de bien immobilier grâce à un taux encore attrayant. Bien que, selon les chiffres, une demande de prêt immobilier sur trois soit refusée en moyenne. Il existe d’autres solutions de rechange.
Faire appel aux proches
La première solution est de partager le projet avec ses proches : parents, grands parents, enfants, amis. L’emprunteur dispose d’un bon apport personnel et d’une bonne capacité de remboursement mais qui n’a pas cependant convaincu les organismes financiers.
Il devra présenter avec précision, conviction et honnêteté le projet immobilier. Avec un calendrier de remboursement en bonne et due forme et un engagement à déposer auprès d’un notaire. Le bien acheté servira d’hypothèque et revendu en cas d’impossibilités de remboursement.
Revenir à la charge sans se décourager
Après un refus, ne jamais baisser les bras. Il faut prendre du recul et attendre quelques mois avant de revenir à la charge avec un solide cursus bancaire. Ni découvert ni retard de paiement des autres crédits contractés. Il faut réviser le budget à la baisse et avoir un apport personnel plus conséquent.
Il faut simuler une demande de prêt immobilier et soumettre la nouvelle demande à plusieurs banques. Il est recommandé de se faire aider par un courtier qui dispose d’un bon agenda professionnel.
Recourir aux aides de l’Etat
L’Etat propose des aides pour accéder au logement. Cela se présente sous forme de prêt social, de prêt action logement, le prêt 1% et surtout le prêt à taux zéro ou PTZ. Le PTZ est élargi et le plafond a été révisé à la hausse. Depuis 2015, il est destiné aux primo-accédants dans le neuf ou dans l’ancien.
Le montant de ce prêt est conditionné par le nombre de personnes qui composent le foyer, les revenus des ménages, ainsi que la zone du bien (A, B1, B2 ou C). Ce dispositif encourage les ménages modestes et ruraux.
Trouver un logement moins cher
Le refus d’une demande de prêt est trop souvent expliqué par un fort décalage entre le fonds requis et la capacité de remboursement de l’emprunteur. Il faut être réaliste et revenir à la case départ. Il faut trouver, dans l’ancien ou dans le neuf, un bien immobilier moins cher et qui est financièrement conforme à la capacité d’endettement. Soit 33% du revenu mensuel au maximum. Il faut avoir un apport personnel plus important.