Il y eut un temps où un grand dirigeant français disait que « quand le bâtiment va, tout va ». En cette première décade du troisième millénaire, l’immobilier reste un secteur porteur et les investisseurs ont toujours accordé une confiance certaine dans les placements dans l’immobilier. Aujourd’hui l’engouement pour l’immobilier reste fort et les taux de crédit restent à un niveau qui encourage cette tendance à perdurer.
Des conjonctures désormais aléatoires
Les transactions immobilières ont tendance à toujours augmenter en nombre et la raison principale en est la baisse des taux de crédits. Ainsi, en son temps, la baisse des taux de crédits a soutenu aussi bien les ventes que les prix. Les taux de crédits immobiliers sont les plus bas comparés aux autres secteurs, et c’est ce qui explique le développement du marché immobilier. Il est vrai qu’actuellement, les taux repartent à la hausse. Les banques appliquent désormais un taux moyen de 1,60% sur vingt ans. Une hausse encore limitée mais qui marque tout de même une inversion de la tendance. Malgré ce, le réajustement n’est pas encore un facteur de blocage du marché, même si les primo-accédants ne bénéficieront plus du dispositif du prêt à taux zéro à partir du 31 décembre 2017.
Une propension à consommer dans l’immobilier
Il fut un temps où le marché a connu un développement tel que la concurrence a littéralement fait rage au sein du secteur bancaire où chaque établissement s’efforçait de proposer les conditions les plus attractives pour la demande. Du fait de la conjoncture favorable des années passées, les ménages profitent pour épargner dans l’immobilier en achetant des surfaces de plus en plus grandes. Si la moyenne de surfaces achetées était de 81 mètres carrés en 2015, elle passe à 84,4 mètres carrés en 2016. L’immobilier est véritablement une valeur refuge pour un nombre toujours croissant de ménages. Ce qui fait dire à certains observateurs qu’il y a un effet de rattrapage et on peut parler d’un afflux croissant d’acheteurs dans l’immobilier.
Ainsi, malgré la tendance à la hausse très perceptible dans les taux, souscrire un prêt immobilier est toujours prisé pour au moins deux raisons : les taux toujours bas ; pour une certaine frange, cela permet aussi d’effectuer le rachat de crédit en cours de remboursement. La restructuration de crédit entre pour beaucoup dans les contrats de crédit immobilier.
Des problèmes résilients
Dans ce mouvement entraînant qui semble donner encore de belles années devant les crédits immobiliers, des dysfonctionnements existent. On constate aujourd’hui un nombre croissant d’habitations vides pour atteindre en 2016 8,3% du parc et équivaloir à une hausse de 45% comparée à l’année 2006. La Bretagne, la Normandie, le Centre, les Ardennes et Midi-Pyrénées sont les plus touchées par ce phénomène.